Le haïku est un terme créé par le poète Masaoka Shiki (1867-1902). C'est une forme poétique venue du japon, et qui est très codifiée : il faut respecter avec précision les lignes et les mores (un more est un découpage des sons plus fin que les syllabes).
Le haïku peut se définir comme un petit poème extrêmement bref visant à dire l'essence des choses.
Les poètes qui écrivent des haïkus sont appellés des "haijin", ou parfois également "haïdjin" ou "haïkiste".
Le haïku ne se contente pas de décrire les choses : il nécessite le détachement de l'auteur. Il traduit le plus souvent une émotion, un sentiment passager. Le haïku ne se travaille pas : il est rapide et concis. Toutefois, il peut comporter des notions d'humour.
Ce poème comporte traditionnellement 17 mores en trois segments 5-7-5, et est calligraphié traditionnellement soit sur une seule ligne verticale, soit sur trois. Le haïku doit donner une notion de saison (kigo) et doit comporter une césure (kireji). Si le haïku n'indique ni saison, ni moment particulier, on appelle ce poème un moki ou encore un haïku libre.
Déroulement du projet
Durant le mois de mars : écriture sur la classe passerelle d'haïkus avec les enfants. La semaine du 22 au 27 mars, les haïkus seront accrochés dans la pinède. Mercredi 31 mars à partir de 15h, inauguration de l'espace. Goûter de clôture. Les haïkus devront être écrit pour et en relation avec la pinède. L'espace d'exposition étant en extérieur, tout visiteur peut avoir accès à la lecture des poèmes.